Rosine, jeune réalisatrice du Projet Génération Court, nous parle de son expérience.

C’est au tour de Rosine de nous parler de son expérience lors du projet Génération Court 2016.

– Comment as-tu connu Génération Court ?
J’ai connu Génération Court l’année dernière en participant à l’un des courts-métrages (Madame B de Nathalia Mikhalkov) en tant que comédienne.

– Pourquoi as-tu eu envie de participer au projet Génération Court ?
Génération Court permet de réaliser un film de manière professionnelle, lui donne de la visibilité et offre des opportunités grâce au festival. C’est une superbe initiative qui soutient les jeunes et leur donne une chance de réaliser leurs films, ça m’a tout de suite donner envie d’y participer !

– Parle-nous un peu de ton projet
Mon film s’appelle Comment j’ai rencontré le loup, c’est un conte contemporain inspiré du petit chaperon rouge. L’histoire aborde le thème des problèmes identitaires d’une jeune fille en quête d’un avenir et qui s’engouffre dans une voie (le showbiz) qui ne lui convient pas. En chemin pour rendre visite à sa grand-mère, elle s’arrête chez un agent artistique peu recommandable, qui s’avérera être un dangereux prédateur, qui l’oriente vers le patron d’une boîte de nuit réputée. Nous sommes dans une société où de plus en plus de jeunes se sentent perdus quant à leurs choix d’avenir donc je trouvais intéressant de le mettre en lumière tout en apportant une touche de fantaisie avec le conte.

– Qu’est-ce que t’as apporté Génération Court dans la réalisation de ton projet ?
Génération Court m’a apporté un soutien de l’élaboration de mon scénario jusqu’au tournage. C’est vraiment un suivi global et complet qui m’a permis de réaliser mon film dans les meilleures conditions. N’ayant pas d’expérience dans la réalisation, ce soutien m’a apporté plus de confiance et je me sentais du coup plus sereine quant à la réalisation de ce premier film. J’ai appris énormément de choses pendant les stages et le tournage, cela permettra par la suite d’avancer avec de bonnes bases.

– A ce stade du projet, quelle(s) difficulté(s) as-tu rencontré ?
J’ai eu des difficultés pour la recherche de lieux, ça a été très compliqué. On a trouvé la plupart des lieux une semaine avant le tournage.
Le premier jour de tournage on a eu une panne de matériel, ce qui nous a retardé mais heureusement tout est rentré rapidement dans l’ordre et on a pu continuer. J’ai aussi pris conscience que 3 jours de tournage passent vite et qu’il faut bien s’organiser pour avoir le temps de tourner tous les plans.

– Selon toi, est-ce que l’on peut participer au Projet Génération Court sans avoir d’expérience dans le cinéma ?
Tout à fait. Grâce aux stages proposés on nous apprend les bases de la réalisation, ce qui nous permet d’avancer dans nos projets plus sereinement. On sait à quoi s’attendre, on n’est pas livré à nous même. J’ai souvent eu l’impression d’être en formation de cinéma et c’est un peu ça, en plus condensé. Pour participer à Génération Court il faut surtout être passionné par le cinéma et être prêt à s’investir et à apprendre durant toute cette aventure.