Interview #3 – Keveen Sida

A l’occasion de la 11e édition de Génération Court, nous avons interviewé quelques anciens gagnants de l’édition locale Jeunes Adultes, afin de revenir sur leur parcours. Aujourd’hui, Keveen Sida, qui a remporté le Prix du Jury en 2014 avec son court-métrage Humour Noir, revient sur sa participation. Il a également remporté le Prix du meilleur espoir au Festival de courts-métrages de Gonesse, en 2016.

 

– Tu as gagné l’édition locale de Génération Court il y a 2 ans. Que fais-tu aujourd’hui ?

Je suis retourné à ma formation initiale et je devrais commencer bientôt une carrière dans l’ingénierie acoustique.

 

– Avais-tu déjà une expérience dans le cinéma avant de participer à Génération Court ?

J’étais inscrit à « Tasvu », une association à Saint-Denis avec laquelle j’ai pu participer à quelques projets audiovisuels.

 

– Pourquoi as-tu eu envie de participer à Génération Court ?

J’ai toujours été passionné de cinéma et j’avais vraiment envie de vivre une aventure cinématographique. Je me suis dit « c’est maintenant ou jamais » et je me suis lancé.

 

– Comment s’est déroulée cette expérience ?

Super bien ! Au début, nous avons été accompagnés dans l’écriture du scénario. Nous avons aussi fait des ateliers en lien avec le cinéma pour apprendre en plus sur le cadre, le son, la direction d’acteurs…
Dans un deuxième temps, j’ai collaboré plus étroitement avec un parrain (en l’occurrence pour moi une marraine) qui m’a beaucoup aidé pour mener le projet jusqu’au bout.

 

– As-tu un souvenir marquant de Génération Court ? (tournage ou festival)

Au festival, lors de la projection du film, j’étais tellement stressé !

 

– Qu’est-ce que t’as apporté Génération Court ?

Je pense que c’est une expérience qui permet de rencontrer plein de personnes intéressantes. Cela apporte une certaine ouverture d’esprit et aussi d’apprendre à mieux se connaître. Bref, que du bonheur.

 

– Est-ce que ta participation à Génération Court a influencé ton parcours professionnel ?

Oui, même si mon parcours professionnel n’est pas centré sur le cinéma, les recruteurs se montrent curieux et intéressés lorsque je leur parle de ce projet.

 

– Aujourd’hui, que retiens-tu de cette expérience ?

De façon générale, cette expérience m’a montré que l’on n’arrive à rien tout seul. C’est vraiment l’ensemble des personnes qui ont participé au projet qui lui ont permis de voir le jour.

 

– Génération Court va fêter ses 11 ans en 2016 : qu’est-ce que cela t’inspire ?

J’espère que je pourrais y assister et j’ai hâte de voir les projets réalisés cette année.

 

– Travailles-tu toujours sur des projets cinéma ou audiovisuel ? Si oui, souhaites-tu nous en dire un peu plus ?

Nope 😉

 

– Pour finir, as-tu un conseil à donner aux futurs participants ?

Posez un maximum de questions, n’hésitez pas à demander l’avis de différentes personnes.
Essayez aussi de ne pas être trop têtu et borné : si on vous dit que votre idée n’est pas terrible, c’est sûrement parce que vous pouvez en trouver une meilleure. Et surtout, prenez du plaisir à faire ce que vous faites.