#Projet GC – Découvrez le parcours de Gautier

Gautier a tourné son film en avril, découvrez son parcours et son projet de court-métrage Bus pour tous.

 

– Comment as-tu connu Génération Court ?
J’ai connu Génération Court l’année dernière : mon amie Fanta Touré a joué dans le film Coudre et découdre d’Inès Bensalem et m’avait raconté son expérience en tant que comédienne. J’ai par la suite rencontré Inès, qui m’a expliqué le Projet Génération Court. Je me suis rendu à la projection des films jeunes adultes de Génération Court et j’ai vu tous les films réalisés dans le cadre du projet : j’ai eu le déclic. J’ai pris connaissance de l’appel à synopsis et fait relire mon dossier par Inès et d’autres personnes.

 

– Pourquoi as-tu eu envie de participer au projet Génération Court ?
La qualité des films réalisés m’a convaincu de participer au projet Génération Court. Je me suis dit que si l’on peut faire des bons films, avec un budget limité, et que l’on peut ensuite tourner en festival, ça valait le coup. J’en avais marre d’attendre, d’écrire seulement, et je voulais me lancer dans la réalisation d’un film.

 

– Parle-nous un peu de ton projet
Ce sont des personnes de tous univers sociaux, complètement différents, qui vont se retrouver bloqués dans un bus de banlieue à cause de la « Manif’ pour tous » qui bloque la route. Ils vont être amenés à débattre et à trouver –ou non, un terrain d’entente. C’est une comédie décalée, assez loufoque, qui traite du vivre ensemble.

 

– Qu’est-ce que t’as apporté Génération Court dans la réalisation de ton projet ?
Pour moi c’est une opportunité de suivre les stages techniques : c’est un apport en connaissances mais également en rencontres professionnelles. Génération Court c’est aussi beaucoup de soutien : de la part, par exemple, du scénariste Benoît Gautier, qui m’a beaucoup soutenu pendant l’écriture de mon scénario, lorsque je doutais. J’ai aussi rencontré Peter Dourountzis qui est mon réalisateur référent et qui m’a apporté beaucoup de soutien sur le tournage, mais aussi en amont, notamment sur le découpage technique. Il y a aussi l’équipe de production de Génération Court qui nous soutient sur la partie administrative et financière, ce qui permet de se concentrer sur le film.

 

– A ce stade du projet, quelle(s) difficulté(s) as-tu rencontré ?
J’ai rencontré pas mal de difficultés : d’abord le casting, avec des comédiens qui ne donnaient plus de nouvelles, des rôles manquant, etc, mais j’ai finalement réussi à constituer mon équipe. Ensuite au niveau financier, j’ai lancé un kisskissbankbank à deux semaines du tournage pour financer le matériel, car je souhaitais tourner en RED. J’ai eu la chance d’être aidé par la Compagnie des Rêves Ayez, dont fait partie la comédienne Baya Belal: cela a été un appui financier, mais aussi humain puisqu’elle m’a permis de trouver mes comédiens jeunes. La compagnie a été un soutien important qui a compté dans la constitution du film.
Au niveau de l’équipe, il faut trouver des personnes qui vont rester jusqu’au bout sur le projet. C’était un peu les montagnes russes, mais finalement tout s’est réglé : une semaine avant le tournage tout était calé, j’ai même pu faire des répétitions avec tous mes comédiens.

 

– Selon toi, est-ce que l’on peut participer au Projet Génération Court sans avoir d’expérience dans le cinéma ?

Totalement, j’invite les gens qui n’ont pas ou peu d’expérience à participer car c’est formateur. Ca permet également à ceux qui n’ont pas vraiment de contacts dans le cinéma de réaliser un film. Cela montre que tout est possible car avec un budget limité on peut faire de bons films : il suffit d’être motivé et investi. Je pense qu’une personne qui a beaucoup de connaissances et des contacts ne va pas y gagner autant que les jeunes qui ont peu ou pas d’expérience dans le cinéma.