PROJET GC 2020 : RETOUR SUR LE PARCOURS DE CLÉLIA & ÉLAURA

Clélia et Elaura, deux candidates de la 15ème édition du projet Génération Court, ont récemment fini leur tournage. Découvrons comment s’est passée l’aventure des jeunes réalisatrices.

 

Pouvez- vous vous présenter ?

– Elaura : Bonjour, je m’appelle Elaura Thomasson, je suis actrice et réalisatrice et pour le court métrage Fantasma uniquement réalisatrice.

– Clélia : Bonjour je m’appelle Clélia Pagnotta , je suis actrice et réalisatrice à en devenir.

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Pourquoi avez-vous participer au Projet Génération Court ?

– Clélia : On a commencé à écrire une première version de notre scénario sans vraiment savoir comment on allait monter le projet. Un jour on est tombé sur l’annonce du projet Génération Court sur cinéaste, du coup on s’est dit pourquoi pas tenter, on saura si notre synopsis a une crédibilité et si il peut intéresser. Ça a fonctionné après avoir passé un entretien on a pu intégrer le programme cette année.

 

Est-ce votre première expérience de réalisation l’audiovisuelle ?

– Clélia : Pour ma part oui, cependant j’ai déjà réalisé des petites vidéos YouTube qui ont rien à voir avec la création d’un film, Fantasma est donc ma première réalisation cinématographique.

– Elaura : J’ai déjà réalisé un premier court métrage qui s’appelle Hybris, Fantasma est donc ma seconde réalisation.

 

Qu’avez-vous appris de cette expérience ?

– Elaura : Énormément de choses ! J’avais déjà appris certaines choses en jouant dans Hybris, mais j’ai pu découvrir une nouvelle facette avec Fantasma car le fait d’être uniquement à la réalisation fait que l’on se concentre sur différentes choses. C’est vraiment incroyable d’en apprendre autant en si peu de temps. C’est vraiment génial !

– Clélia : Je rejoins l’avis d’Elaura, d’autant plus que c’est une première expérience pour moi. J’ai pu être sur tous les plans, j’ai participé à toute l’élaboration du projet, on  a fait plusieurs stages c’était un condensé énorme. J’ai vraiment l’impression d’avoir eu un coup de boost à travers cette expérience qui m’a permis d’en apprendre sur moi même, sur mon jeu d’acteur, la gestion de la pression, … .

 

Vous avez-fini votre tournage il y a peu de temps, comment s’est-il passé ?

– Elaura : Il s’est super bien passé, mais on s’y attendait, on a tout fait pour qu’il se passe bien. Généralement il y un fossé entre ce que l’on souhaite et la réalité, mais ça n’a pas été le cas on a eu de bons retours sur le tournage. L’ambiance était géniale, ça a vraiment plu aux personnes présentes.

– Clélia : Pour une première expérience je ne pouvais pas rêver mieux, il faut tout de même que je me prépare à ce que d’autres tournages ne se passent pas toujours aussi bien. J’ai vraiment trouvé ça fantastique, j’ai pu apprendre dans de très bonnes conditions, l’équipe était très professionnelle.

 

Pouvez-vous nous résumer votre film ?  

– C’est un scénario inspiré de faits réels, c’est une jeune comédienne qui vient d’arriver sur Paris, elle passe un casting via Skype et découvre au fur et à mesure que ce n’est pas vraiment un casting: elle est victime d’un pervers. On avait envie de dénoncer ces faits qui ne sont pas assez abordés dans le monde du cinéma, sans pour autant dénigrer le milieu.  On voulait vraiment montrer qu’on peut facilement être aveuglé par ses rêves. Dans Fantasma, Alice accepte tout ce qu’on lui demande car elle veut bien faire et qu’elle désire vraiment un rôle dans un film.

 

Avez vous d’autres projets en cours ? 

-Elaura : Alors oui j’en ai un déjà écrit que je souhaite réaliser assez rapidement, et un autre en début d’écriture. j’espère en avoir encore plein !

– Clélia : Cela m’a vraiment donné envie de continuer l’écriture de scénarios, j’ai vraiment adoré l’expérience. De plus durant la période de confinement, j’ai développé ma créativité, j’ai donc commencé l’écriture d’un petit scénario.

 

Pensez vous à réaliser un autre court métrage ensemble ? 

– Elaura : Oui bien sûr ! Notre duo fonctionne très bien, on fait du bon travail ensemble. Chacune a confiance dans le travail de l’autre.

– Clélia : Du coup oui ça aide beaucoup d’être complice, on a une bonne organisation.

 

Que pouvez vous dire de l’accompagnement ?

– Clélia : L’accompagnement a été génial, on a été accompagnées de bout en bout, c’est un accompagnement complet de l’écriture de scénario à la fin de la réalisation. On a pu voir tous les corps de métiers avec divers intervenants. Des professionnels sont présents pour répondre à nos interrogations, et ce même pendant le confinement.

 

Quel a été votre stage préféré ? 

– Clélia : Mon stage préféré a été celui de la direction d’acteurs, c’est ce qui me parlait le plus, en tant que comédienne j’ai trouvé ça très interactif. On a fait plein d’exercices, des travail sur la gestion du corps, j’ai trouvé cela très intéressant. Pierre, l’intervenant nous a appris énormément de choses, c’était vraiment enrichissant.

– Elaura : J’ai aussi aimé la direction d’acteur, mais j’ai préféré le stage musique de film. Il faut savoir que je fais un peu de musique à coté, c’est donc un domaine que j’aime beaucoup. J’ai pu voir tout le processus pour la musique de film. On se rend pas compte en tant que spectateur, mais la musique a un rôle important dans le film.