Rencontrez Chloé, jeune réalisatrice du projet Génération Court

Les tournages du Projet Génération Court continuent: aujourd’hui, nous découvrons le projet de Chloé.

 

– Comment as-tu connu Génération Court ?
Je suis allée à la projection nationale au Grand Rex, le 13 novembre, et ai reçu le flyer à cette occasion.

– Pourquoi as-tu eu envie de participer au projet Génération Court ?
Parce que le fait que son projet soit sélectionné donne foi et le suivi (encadrements, ateliers, soutien) permet dans les moments de doute de redoubler d’énergie pour aller au bout de l’aventure. Le plus dur n’étant pas d’avoir une idée mais qu’elle existe vraiment.

– Parle-nous un peu de ton projet
C’est un film d’anticipation traité à la manière d’une comédie. 2076 : le gouvernement est devenu matriarcal, une molécule a été crée, le NTK (need to kiss), qui revitalise les femmes en panne d’énergie. Il suffit qu’elles embrassent les hommes. Le NTK a une défaillance: les hommes meurent sous les baisers, il ne reste alors plus qu’un seul homme sur terre.

– Qu’est-ce que t’as apporté Génération Court dans la réalisation de ton projet ?
Génération court m’a apporté une formation proche d’une école de cinéma en accélérée ainsi qu’un beau modèle de production, idéal en terme de suivi artistique et humain. J’avais des difficultés à comprendre comment réaliser un découpage technique par exemple, le fait d’avoir un atelier dédié à ça fait qu’au lieu de repousser au lendemain ce qui dérange, on y va et on s’y met, et à la fin du deuxième jour il est presque terminé et on avance ! Aussi des idées de cadrages, de direction de jeu, etc., viennent grâce aux différents intervenants qui nous aiguisent l’œil et l’imaginaire. Du référent scénariste que nous rencontrions toutes les semaines jusqu’au stage de son en passant par les dialogues réguliers avec la production on se sent parfaitement soutenu tout au long du processus de création.

– A ce stade du projet, quelle(s) difficulté(s) as-tu rencontré ?
Fin de tournage, un peu de fatigue physique, un peu de mal à envisager le montage, besoin de réaliser tout ce qui s’est passé.
Autrement tout s’est fait de manière fluide.

– Selon toi, est-ce que l’on peut participer au Projet Génération Court sans avoir d’expérience dans le cinéma ?
Oui je pense que c’est une expérience très porteuse qui s’adapte au chemin de chaque projet donc de chaque auteur donc de chaque individu. Les débutants peuvent évoluer très vite, à condition d’être sincèrement passionnés.